Erratum du « Dictionnaire des camisards »

Page 57, AYNART Jacques est la même personne que ISNARD Jacques, et il est de St-Césaire-les-Nîmes et non de St-Cézaire-de-Gauzignan, de même que ISNARD Firmin et ISNARD Noé ou Noel (signalé par Mme Calvayrac).

Page 63, nous avons indiqué, d'après la sour de Merez, que BERMOND Christophe avait vendu sept tonnes de poudre aux camisards. En fait il s'agit de 700 kilogs !

Page 72, BOURDARIER Jean de Peyrolles est la même personne que MERCOIRET Jean-Louis ou Jean. Court a été mal informé en l'appelant ainsi, erreur que nous avons commise à sa suite.

Page 96, COSTE Jacques et COSTE Michel sont de St-Césaire-les-Nîmes et non de St-Cézaire-de-Gauzignan (signalé par Mme Calvayrac).

Page 91, CHARANDON est de St-Césaire-les-Nîmes et non de St-Cézaire-de-Gauzignan (signalé par Mme Calvayrac).

Pages 75, 76, 91, 130, 148, 154, 162, 192, 224, le curé Carnot n'était pas curé de St-Paul-la-Coste, mais de St-Hilaire-de-Brethmas (le curé et prieur de St-Paul de cette époque s'appelait Pierre Descamps. Mr Claveirolles, de LCC, m'a signalé cette erreur). Cf le verbal du curé Descamps

Page 88, La dame que Jean CAVALIER épousa à La Haye le 25 août 1709 s'appelait Maria Adriana Van Boxstadt et non Maria van Borstadt (communication de M. Kal, des Pays-Bas, d'après le Livre des mariages du Hoogduitsche Kerk à La Haye).
CAVALIER n'a pas été inhumé à Dublin, mais à Chelsea dans la banlieue ouest de Londres
(BSHPF année 1938 page 41)

Page 118, Guillaume FERMAUD est de Marsillargues et non Massillargues). Jacob FERMAUD, que nous avons appelé FOURMAND page 122 était son frère (information donnée par Mr Fermaud, pasteur).

Page 134, Gaspard GUEIDAN était de Fons près de Lussan et non de Fons outre Gardon.

Page 153, à la notice LAURIOL, il faut lire Vals et non Valès.

Page 168, la notice consacrée à MAZEL contient des erreurs sur son action en Vivarais : consulter la nouvelle notice

Page 176, dans la notice de Moïse NICOLLAS, il faut lire : envoyé en Rouergue en 1705 (au lieu de 1703), dans le cadre du "complot des Enfants de Dieu".

Page 187, notice PIEMARCE, il faut remplacer : "il fut condamné aux galères le 18 mai 1707, peine qu'il n'accomplit probablement pas car nous n'avons pas retrouvé son nom sur les registres des galères" par "il fut condamné aux galères le 18 mai 1707, et en fut libéré le 12 avril 1728 en vertu d'un ordre du Roi du 31 mars précédent" (Source : archives départementales du Gard (cote 85J214 du Fonds FALGAIROLLE, petit livre de transcriptions et notes diverses sur les BRUEYS, page 10 de la section intitulée "Notes diverses sur la famille de BRUEYS" communiqué par Mike Morice).

Page 187, il faut lire BISON Claude et non PISON Claude.

Page 200, RIGAL Antoine était de La Fage, paroisse de St-Etienne-en-Valdonnez (information de Mr Serge Benedetti).

Page 210, à la place de SALENE lire SALENC (information de Mr Pagès)

 

Merci à tous ceux qui ont contribué à ces apporter ces améliorations à notre Dictionnaire des Camisards, ainsi qu'à ceux qui vont le faire encore. Nous pensons en effet tenir à jour ces compléments et erratas, ainsi que publier plus tard une nouvelle liste apportant des informations complémentaires aux notices de l'ouvrage imprimé.

Ajouts au « Dictionnaire des camisards »

AURILHON (OZILLON du Dictionnaire ?) Charles, de Générac, "a été enlevé et mené à Perpignan étant à présent dans les troupes du Roi" (Source : AD34 C258)

BARD Pierre, du Vivarais. Fusilier de la compagnie de Vocance (Court, Guerre des Cévennes, livre XVI p300, dit qu'il est garde à Valence), a quitté son poste et fait passer le Rhône le 1er Avril 1709 (à Soyons) à Abraham Mazel, Billard et Dupont, les chefs du mouvement camisards de 1709 en Vivarais. Il est condamné, le 6 novembre 1709 à Privas, à être roué vif et mis ensuite sur la roue (à Vernoux) préalablement soumis à la question ordinaire et extraordinaire (source : AD07 24B 74 : condamnation par les officiers et magistrats de la cour royale du baillage de Vivarais juge de Villeneuve de Berg, jugement du 6 novembre 1709 à Privas).

BAUQUIER (BANQUIER ?), de St-Victor de Malcap, "très méchant homme qui faisait office de bourreau chez les rebelles", conduit en prison à Alès le 30 octobre 1704 avec sept autres camisards (Anonyme d’Alès).

BAREFORT de Saint-Christol, arrêté avec un autre homme de St-Christol le 9 octobre 1704 et conduit aux prisons d’Alès. Ils auraient eu chez eux des armes, de la poudre et des balles. Ils disent qu’ils voulaient se rendre (Anonyme d’Alès).

BENEZET Claude de Vézénobre, arrêté à la métairie de Mr de Boucoiran "qui est dans le terroir de Vézénobre", alors qu'il travaillait à la terre, par la compagnie franche du sieur Ollivier la dernière semaine d'octobre 1704. Ils l'obligent "par caresses de rendre son fusil qu'il alla chercher dans un buisson où il l'avait caché" Source : déposition des soldats de la compagnie franche et anciens camisards Pierre Soujol et Jean Malguès de Canaules, AD34 C186.237.

BRESSE Jacques, de Générac, "a été enlevé et est en Perpignan ayant laissé une femme et cinq enfants" (Source : AD34 C258)

BRETOUN Estienne, de Générac, a été pris pour cause d'assemblée et pendu, (Source : AD34 C258)

BRUS Habran, de Générac, "a été pris pour cause d'assemblée, mené en prison à Nîmes et envoyé a la guerre au service du Roi" (Source : AD34 C258)

CALHOT Habran, de Générac, "a déserté le lieu pour cause d'assemblée, sa femme et ses trois filles conduites à Perpignan" (Source : AD34 C258)

CLAUZEL Isaac, originaire probablement de la vallée d'Auzène au nord de Privas (Vivarais), a participé aux rebellions et attroupements de 1709 en Vivarais (Boutières et plateau de Vernoux), Il est condamné, le 6 novembre 1709 à Privas, à être pendu sur la place public de Privas (source : AD07 24B 74 : condamnation par les officiers et magistrats de la cour royale du baillage de Vivarais juge de Villeneuve de Berg, jugement du 6 novembre 1709 à Privas).

COMBES Etienne "exilé dans Ste-Marguerite ... en est aussi retourné" (Soeur de Merez page 107).

COMBES Jeanne, de Caveirac, décrétée de prise de corps par Basville le 7 octobre 1702, après information du juge Blanc de Caveirac le 27 août et les conclusions du procureur du Roy du 25 septembre, probablement suite à l’assassinat du baron de St-Côme (AD34 C183.672)

COMBET Théophile, probablement du Pompidou. Accusé d'être de la bande de sept ou huit camisards armés qui sont allés avec Jean FABRE dans la maison de la veuve d'Antoine Crouzat du Masaout pour demander un fusil de feu son mari et d'avoir menacé de brûler la maison. Source : AD34 C185.

COUDER Jacques, de Générac, "a été enlevé et conduit à Perpignan" (Source : AD34 C258)

D’AIRE Siméon, de Belvezet, né vers 1688, prisonnier à Perpignan depuis 1703 (Bull. 1879 p. 74).

DESCOMBES, l'un des principaux chefs des camisards dans leur tentative d'insurrection en Vivarais en 1704, il serait mort au combat de Franchassis (Bosc, La guerre des Cévennes, III 114)

DRULION Pierre de Cendras (Salèle), pris le 19 novembre 1704 par Mr de Valescure, lieutenant de fusiliers, "caché dans le bois après que nos troupes eurent donné la fuite aux rebelles du côté de Roquefiel" (Anonyme d’Alès).

DUFOUR Simon, camisard contre qui témoignent deux soldats de la troupe de Lefèvre le 9 juillet 1704 (AD34 f°172, signalé par C. Bernat dans son Mémoire de maîtrise "Une révolte et sa contre-révolte, l’action des catholiques pendant la guerre des Cévennes", 1997).

DUMAS(E), d’Alès, femme de LAURIOL Claude de Vals, condamnée à être bannie du royaume le 8 novembre 1704 pour avoir assisté les rebelles (Anonyme d’Alès).

DUPUI Pierre, de St-Jean-de-Gardonnenque, sergent, exploitant, passé par les armes le 2 mai 1703 pour s’être laissé prendre par les camisards le courrier de Julien (Manuscrit Cissalières p. 150 et 153).

DURAN Pierre , de Générac, "ayant été enlevé et conduit à Perpignan pour cause d'assemblée" (Source : AD34 C258)

ESPAGNAC Abraham, de St-Jean-de-Gardonnenque, né en 1633, prisonnier pour faits de religion, il meurt à l’hôpital de Montpellier le 20 avril 1703 (Bull. 1876 p. 563)

ESPAGNAC Abraham, fils du précédent, de St-Jean-de-Gardonnenque, né en 1660, prisonnier pour faits de religion, il meurt à Perpignan en 1703 (Bull. 1876 p. 563)

ESPAGNAC et sa femme d’Alès, Nouveaux Convertis conduits au fort d’Alès : on a trouvé deux livres de poudre chez eux (Anonyme d’Alès).

FABRE Adam du Pompidou. Fils de Jean Fabre et frère d'Antoine et de François. Accusé d'être camisard par le subdélégué Viala, son père dit qu'il s'est rendu dans la troupe des camisards pour essayer de le faire revenir. Source : AD34 C185.

FABRE François du Pompidou. Fils de Jean Fabre et frère d'Antoine et d'Adam. Fortement soupçonné d'être camisard par le subdélégué Viala, ce qui est nié par son père. Source : AD34 C185.

FABRE Jean du Pompidou. Neveu de Jean Fabre et cousin germain d'Antoine de François et d'Adam. Accusé d'être camisard par le subdélégué Viala, d'avoir été blessé à Fraissinet de Fourques lors de l'attaque des catholiques de cette localité. Jean Fabre son oncle confirme qu'il est mort de ses blessures à l'Hospitalet. Source : AD34 C185.

FABRE Jean du Pompidou. Frère du précédent. Camisard de la troupe de Castanet d'après le subdélégué Viala, ce qui est confirmé par son oncle. Source : AD34 C185.

FONTANES (FONTAGNIE) François, de Monteils, arrêté par la compagnie franche du sieur Ollivier la dernière semaine d'octobre 1704 dans la maison de son maître à St-Hippolyte-de-Caton. Il dit ne pas avoir d'arme. Le soldat qui l'accuse le connaît pour l'avoir vu armé dans la troupe des camisards. Source : déposition des soldats de la compagnie franche et anciens camisards Pierre Soujol et Jean Malguès de Canaules, AD34 C186.237.

GARNIER (SANIER ?) , "un autre des fils aînés de", de Caveirac, décrété de prise de corps par Basville le 7 octobre 1702, après information du juge Blanc de Caveirac le 27 août et les conclusions du procureur du Roy du 25 septembre, probablement suite à l’assassinat du baron de St-Côme (AD34 C183.672)

GRANIER Jean, de Lézan, arrêté alors qu'il travaillait au lieu de Canaules par la compagnie franche du sieur Ollivier la dernière semaine d'octobre 1704. Il ne leur rendit que son épée. Le soldat qui l'accuse le connaît pour l'avoir vu armé dans la troupe des camisards. Source : déposition des soldats de la compagnie franche et anciens camisards Pierre Soujol et Jean Malguès de Canaules, AD34 C186.237.

GRIULET (GRIOLET), de Saint-Victor-de-Malcap, se rend le 18 novembre 1704, avec trois autres camisards à Mr de Lalande. Il aurait participé au massacre de Potelières (Anonyme d’Alès).

GUASSE (des filles qu’on appelle Guasse, au Marché). Emprisonnées au fort de Nîmes car elles auraient reçu Cavalier "habillé en femme, le même jour qu’on pendit sa maîtresse" (Soeur de Merez p. 70).

IMBERT Jean, né vers 1673, "tué par les soldats" (AM St-Césaire-de-Gauzignan, BMS).

JULIEN de St-Jean-de-Gardonnenque (Falguières), tué à sa métairie de Ségaliérette (Ste-Croix de Valfrancesque) en février 1703 (Cissalières p. 205). Il s’agit probablement du père du JULIEN de Falguières qui figure au Rôle des camisards de St-Jean-de-Gardonnenque du 2 juin 1704, déjà signalé dans le Dictionnaire page 146.

JULIEN (père), de Cardet, "le plus principal habitant de Cardet", est conduit à Sommières le 24 avril 1703 avec 40 habitants du lieu (Cissalières p. 149)

MALGUES Jean, de Canaules, "ayant resté parmi les camisards pendant deux ans, desquels il s'est retiré il y a quelques temps ayant connu l'abus et s'est rendu sous l'obéissance du Roi". Entré dans la compagnie franche du sieur Ollivier, il participe à la recherche "dans les villages des camisards qui s'y sont retirés sans pourtant s'être rendus suivant la volonté du Roi", et dénonce ses anciens camarades. Source : déposition des soldats de la compagnie franche et anciens camisards Pierre Soujol et Jean Malguès de Canaules, AD34 C186.237.

MESTRE Suzanne, épouse de Jean BROUILLET de Sommières (Dictionnaire page 77). Elle est probablement arrêtée avec son mari, envoyée à Carcassonne où elle est encore emprisonnée en 1712 (Bull. 1879 p. 77).

MOULIN Mathieu, du Vivarais. A participé aux rebellions et attroupements de 1709 en Vivarais (Boutières et plateau de Vernoux), accusé en outre s'avoir la confidence particulière d'Abraham Mazel. Il est condamné, le 6 novembre 1709 à Privas, à être roué vif et mis ensuite sur la roue (à Vernoux) préalablement soumis à la question ordinaire et extraordinaire (source : AD07 24B 74 : condamnation par les officiers et magistrats de la cour royale du baillage de Vivarais juge de Villeneuve de Berg, jugement du 6 novembre 1709 à Privas).

PEYRON Jean, de Générac, "a été enlevé mené à Perpignan ayant sa femme et trois jeunes enfants, étant de présent dans les troupes du Roi" (Source : AD34 C258)

PEYTAVIN Jean, du Vivarais. Aparticipé aux rebellions et attroupements de 1709 en Vivarais (Boutières et plateau de Vernoux), convaincu de l'assassinat des sieurs de Vocance et du Bay (début de l'épisode camisard de 1709 en Vivarais), Il est condamné, le 6 novembre 1709 à Privas, roué après avoir été étranglé et mis ensuite sur la roue à Privas (source : AD07 24B 74 : condamnation par les officiers et magistrats de la cour royale du baillage de Vivarais juge de Villeneuve de Berg, jugement du 6 novembre 1709 à Privas).

PHILIP Claude, de la Roquette (le Pompidou). Accusé d'être de la bande de sept ou huit camisards armés qui sont allés avec Jean FABRE dans la maison de la veuve d'Antoine Crouzat du Masaout pour demander un fusil de feu son mari et d'avoir menacé de brûler la maison. Source : AD34 C185.

PLANTIER (le sieur), d’Alais. Le 6 août 1704, "le sieur Plantier, procureur d’Alais, a été conduit à Perpignan avec cette troupe d’environ 400" (Anonyme d’Alès).

PONTIER Nicolas, de Mons, arrêté par la compagnie franche du sieur Ollivier la dernière semaine d'octobre 1704. à St-Jean-de-Ceyrargues. Il dit ne pas avoir d'arme. Le soldat qui l'accuse le connaît pour l'avoir vu armé dans la troupe des camisards. Source : déposition des soldats de la compagnie franche et anciens camisards Pierre Soujol et Jean Malguès de Canaules, AD34 C186.237.

POUISSAC Habran, maréchal à forge du lieu d'Aigremont arrêté dans les rues d'Aigremontpar la compagnie franche du sieur Ollivier le 2 novembre 1704, il ne leur remet "aucune arme disant n'en avoir point". Le soldat qui l'accuse le connaît pour l'avoir vu armé dans la troupe des camisards, et qu'il "a ferré plusieurs chevaux des camisards". Source : déposition des soldats de la compagnie franche et anciens camisards Pierre Soujol et Jean Malguès de Canaules, AD34 C186.237.

RATTIER, des environs de Lamastre, à la tête avec Duclos (Du Claux) des camisards de Vals dans la tentative de soulèvement du Vivarais par Mazel, "est sorti du royaume à ce qu'il croit et est allé en Piedmont avec un de ses frères, ne sachant s'il est officier dans les troupes du duc de Savoie" (Interrogatoire de Jean-Pierre Buis du 17 mai 1711, AD34 C190)

RAYMOND (le fils aîné de Me Raymond cordonnier), de Caveirac, décrétés de prise de corps par Basville le 7 octobre 1702, après information du juge Blanc de Caveirac le 27 août et les conclusions du procureur du Roy du 25 septembre, probablement suite à l’assassinat du baron de St-Côme (AD34 C183.672)

REBOUL (le fils de, ancien catholique jardinier d’Alès), camisard tué par un miquelet le 3 décembre 1704 à Massiès (Anonyme d’Alès).

REDEVILLE (le nommé) , "grand de taille, homme d’environ 40 ans, le visage long", de Caveirac, décrété de prise de corps par Basville le 7 octobre 1702, après information du juge Blanc de Caveirac le 27 août et les conclusions du procureur du Roy du 25 septembre, probablement suite à l’assassinat du baron de St-Côme (AD34 C183.672)

RICHARD Job, "tué parmy les camisards" (AM St-Césaire-de-Gauzignan, BMS).

RICHARD Jean, "fils à Jean cadissier tué dans les camisards" (AM St-Césaire-de-Gauzignan, BMS).

ROQUE Mathieu, de Générac, "a été enlevé conduit à Perpignan étant à présent dans les troupes du Roi" (Source : AD34 C258)

ROUQUETTE Philémon, de Biasse (paroisse de Molezon). Accusé d'être de la bande de sept ou huit camisards armés qui sont allés avec Jean FABRE dans la maison de la veuve d'Antoine Crouzat du Masaout pour demander un fusil de feu son mari et d'avoir menacé de brûler la maison. Source : AD34 C185.

ROUS (ROUX ?) Pierre de Uchaud. Le boulanger Pierre Viala de Montpellier se porte garant pour lui lorsqu’il est libéré le 2 janvier 1704 (AD 34, C183, f° 807).

ROUS (ROUX ?) Claude et Jeanne, de Vézénobres, arrêtées à Alès pour fanatisme, et menées en prison le 2 août 1704 (Anonyme d’Alès).

ROUX Jean d'Aubussargues, arrêté par la compagnie franche du sieur Ollivier la dernière semaine d'octobre 1704. à St-Jean-de-Ceyrargues. Il dit ne pas avoir d'arme. Le soldat qui l'accuse le connaît pour l'avoir vu armé dans la troupe des camisards. Source : déposition des soldats de la compagnie franche et anciens camisards Pierre Soujol et Jean Malguès de Canaules, AD34 C186.237.

SAUSSE Guillaume, de Générac, est mort avec les camisards, laissant une épouse et quatre jeunes enfants. Il ne figure pas dans notre Dictionnaire, alors que son probablement parent Etienne SAUSSE y figure, s'étant évadé de la tour de Constance avec MAZEL. Signalons qu'un SAUSSE, Marc-Antoine, était mort aux galères en 1690, envoyé là après l'assemblée de Combe Migeire en 1687. (Source : AD34 C258)

SAUSSINE Antoine (les deux fils et la femme de), de Caveirac, décrétés de prise de corps par Basville le 7 octobre 1702, après information du juge Blanc de Caveirac le 27 août et les conclusions du procureur du Roy du 25 septembre, probablement suite à l’assassinat du baron de St-Côme (AD34 C183.672)

SEGUIN Pierre et son second fils, de Caveirac, décrétés de prise de corps par Basville le 7 octobre 1702, après information du juge Blanc de Caveirac le 27 août et les conclusions du procureur du Roy du 25 septembre, probablement suite à l’assassinat du baron de St-Côme (AD34 C183.672)

SERVIAN Denis de Navacelles, arrêté par la compagnie franche du sieur Ollivier la dernière semaine d'octobre 1704. à St-Jean-de-Ceyrargues. Il dit ne pas avoir d'arme. Le soldat qui l'accuse le connaît pour l'avoir vu armé dans la troupe des camisards. Source : déposition des soldats de la compagnie franche et anciens camisards Pierre Soujol et Jean Malguès de Canaules, AD34 C186.237.

SOUJOL Pierre, de Canaules, "a resté quelques temps parmi les camisards, et qu'ayant reconnu l'abus de ces malheureux il s'est rendu il y a quelques temps sous l'obéissance du Roi", entré dans la compagnie franche du sieur Ollivier, il participe à la recherche "dans les villages des camisards qui s'y sont retirés sans pourtant s'être rendus suivant la volonté du Roi", et dénonce ses anciens camarades. Source : déposition des soldats de la compagnie franche et anciens camisards Pierre Soujol et Jean Malguès de Canaules, AD34 C186.237.

SOULIER (le fils de Soulier serrurier d’Alais), fait partie des camisards (Anonyme d’Alès).

TRIAL Pierre, de Saint Césaire de Gauzignan, né vers 1678, "mort dans les camisards" (AM St-Césaire-de-Gauzignan, BMS).

TROUILLER Jean du Vivarais (originaire probablement de la région de Vernoux), a participé aux rebellions et attroupements de 1709 en Vivarais (Boutières et plateau de Vernoux), Il est condamné, le 6 novembre 1709 à Privas, à être pendu sur la place public de Vernoux (source : AD07 24B 74 : condamnation par les officiers et magistrats de la cour royale du baillage de Vivarais juge de Villeneuve de Berg, jugement du 6 novembre 1709 à Privas).

VALANTIN (le cadet d’André), né vers 1685, "mort dans les camisards" (AM St-Césaire-de-Gauzignan, BMS).

VALANTIN André, né vers 1643, "mort à Perpignan" (AM St-Césaire-de-Gauzignan, BMS).

VALETTE (Jean de). Fils aîné du sieur de Falgous (près de Pont de Camarès), exécuté le 6 octobre 1703 pour avoir pris part à la tentative de soulèvement du Rouergue des camisards cévenols. Le reste de la famille est conduit en prison à Montauban en juin 1704 (AD 12, 48J7, reproduit intégralement dans les Itinéraires protestants tome 3 page 198)

VEZIAN (Simon), de Lias, pris à la bataille de Franchassis, il aurait été fusillé après interrogatoire (Bosc, La guerre des Cévennes, III 114)

VIALA Jacques de Générac "a quitté le lieu ne sachant où il est". Le contexte nous fait penser qu'il a pu s'enfuir chez les camisards ou à l'étranger (Source : AD34 C258)

VIDAL Antoine, du Vivarais. Aparticipé aux rebellions et attroupements de 1709 en Vivarais (Boutières et plateau de Vernoux), convaincu de l'assassinat des sieurs de Vocance et du Bay (début de l'épisode camisard de 1709 en Vivarais), Il est condamné le 6 novembre 1709 à Privas à être roué après avoir été étranglé et mis ensuite sur la roue à Privas (source : AD07 24B 74 : condamnation par les officiers et magistrats de la cour royale du baillage de Vivarais juge de Villeneuve de Berg, jugement du 6 novembre 1709 à Privas).

Les camisards RICHARD Job, RICHARD Jean, TRIAL Pierre, VALANTIN André et le cadet d'André nous ont été signalés par Maguy Calvayrac.
Les camisards BARD Pierre, CLAUZEL Isaac, MOULIN Mathieu, PEYTAVIN Jean, TROUILLER Jean, VIDAL Antoine nous ont été signalés par Didier Picheral de l'association Patrimoine Huguenot d'Ardèche.
BENEZET Claude, FONTANES François, GRANIER Jean, MALGUES Jean, PONTIER Nicolas, POUISSAC Habran, ROUX Jean, SERVIAN Denis, SOUJOL Pierre ont été retrouvés grâce à un document des Archives de l'Hérault communiqué par Maguy Calvayrac.

Merci à tous ceux qui ont contribué à apporter ces améliorations à notre Dictionnaire des Camisards, ainsi qu’à ceux qui vont le faire encore. Nous pensons en effet tenir à jour ces compléments et erratas, ainsi que publier plus tard une nouvelle liste apportant des informations complémentaires aux notices de l’ouvrage imprimé.

Mémoires du notaire Borrely

Le notaire et son roi.
Etienne Borrelly (1633-1718). Un Nîmois sous Louis XIV.

Robert Sauzet a publié en 1998 un livre passionnant sur la vie à Nîmes de ce bourgeois catholique d'après les Mémoires, le livre de raison plus exactement, que celui-ci a tenu de 1654 à 1717, c'est-à-dire tout au long du rêgne de Louis XIV.

C'est une chronique savoureuse de la vie quotidienne, très vivante, d'une maisonnée, où sont rapportés les petits évènements de tous les jours, mais aussi les grands évènements dont il a pu avoir connaissance, et bien sûr ceux qui se sont passés dans sa région pendant la guerre des camisards. Robert Sauzet commente de façon approfondie cette vision catholique de la révolte. Malheureusement il ne publie en annexe qu'un extrait de ces mémoires consacré aux camisards : la réception à Nîmes de Jean Cavalier.

Nous avons voulu combler cette lacune (en tout cas pour tous les amateurs de l'histoire camisarde !) en publiant intégralement sur notre site la partie des mémoires concernant cette guerre (et même au-delà puisque notre transcription va jusqu'en septembre 1706). Un érudit du XIXe siècle, le docteur Puech, avait déjà publié ces Mémoires, mais de façon très incomplète et "rerédigée" (A. Puech, La vie de nos ancêtres d'après leurs livres de raison, Mémoires de l'Académie de Nîmes, 1984 à 1986).

Nous sommes partis pour cette transcription d'un tirage hélas de qualité très moyenne du microfilm effectué par les archives départementales du Gard à partir du manuscrit original coté 1E451. Nous avons légèrement modernisé la graphie, rajoutant accentuation et ponctuation, et corrigeant les fautes d'orthographes (les fautes de style ont été conservées). Nous avons conservé l'ensemble du texte de la période indiquée, même n'ayant pas trait directement aux camisards, car les renseignements concernant la vie quotidienne des bourgeois de cette époque nous ont paru très intéressants.

Ce document étant assez lourd (informatiquement parlant !), nous prions nos visiteurs de le télécharger ici

Les Cévennes catholiques

Histoire d'une fidélité. XVIe-XXe siècle
de Robert Sauzet

A partir de sources variées et dispersées -archives et bibliothèques parisiennes, archives départementales de l'Hérault et du Gard, archives communales, mémoires et papiers de famille-, Robert Sauzet a littéralement arpenté sur près de trois siècles la vallée du Rieutord ou les "Terres blanches".

Après avoir évoqué la situation des catholiques cévenols au travers des guerres de religion des XVIe et XVIIe siècles, l'auteur s'attache à la compétition entre protestantisme et catholicisme, à l'action des missionnaires, à l'attitude du clergé au moment de l'"étouffement légal" du protestantisme. Il insiste sur la vie des paroisses catholiques lors de la grande révolte des Cévennes (1702-1705). Enfin il examine la situation des Cévennes catholiques dans la longue durée..."
(extrait de la 4e de couverture)

Ouvrage publié chez Perrin dans la collection "Pour l'Histoire" (24 euros)

Robert Sauzet est professeur émérite à l'université de Tours, doyen honoraire du Centre d'études supérieures de la Renaissance. A publié de nombreux ouvrages, dont le Notaire et son roi (Plon)

Chronique des luttes religieuses en hautes Cévennes

1550 - 1740
Lamelouze et Saint-Martin-de-Boubaux
de Pierre ROLLAND, aux Presses du Languedoc

Au delà de l'histoire de la vallée du Galeizon, affluent du Gardon, et de deux de ses paroisses, Lamelouze et St-Martin-de-Boubaux, Pierre Rolland traite de l'histoire des Cévennes et du protestantisme. De l'émergence de la religion réformée, vers 1560, dans ce pays au peuplement très dispersé, jusqu'à la dernière assemblée surprise, en 1738, se forge un récit de sang et de violence.
Relativement préservées pendant les guerres de religion par leur situation géographique, les Cévennes reçoivent de plein fouet la conversion forcée de 1685, le départ des pasteurs et la démolition des temples. Les prédicants alors relèvent le courage des fidèles, n'hésitant pas à se servir de leurs armes pour châtier les délateurs ou protéger les assemblées. Vivent ou Brousson, les plus connus d'entre eux, ont longtemps occulté ces humbles personnages que sont François Pelet, Pierre Bastide ou Jean Dombres, d'autres encore qui, tous, finiront tragiquement aux galères, déportés aux "Iles", sinon pendus ou roués. Le prophétisme se répand ensuite, suivi bientôt de la terrible guerre des camisards qui embrase le pays. Toute une jeunesse prend les armes et une grande partie des Cévennes est anéantie par le "grand brûlement". Enfin, ce sera la lente reconstruction, les derniers prophètes laissant peu à peu la place aux ministres d'une Eglise officielle renaissante.
Ce livre, riche en évènements comme en informations sur la vie quotidienne, est écrit avec passion et nous rend très proches ces hommes et ces femmes, restitués dans leur dimension tragique et leur inébranlable espérance. D'importantes annexes, puisées dans les archives régionales, nationales, voire internationales, ne manqueront pas d'intéresser aussi bien les habitants de la région concernée que les spécialistes de l'Histoire cévenole.

Prix Public: 24 euros (157,43 F)
160 pages
Format 17 x 24 cm
Poids: 290 g.

Pierre Rolland partage son temps entre Saint-Martin-de-Boubaux, village des Cévennes lozériennes, et Lyon où le retient son activité professionnelle. Il a publié le Dictionnaire des camisards (1995) et collaboré aux trois volumes des Itinéraires protestants en Languedoc, XVIe - XXe siècle (1998 - 2000), ouvrages édités aux Presses du Languedoc.

Les premiers camisards, juillet 1702

d'Henry Mouysset , aux Presses du Languedoc

Depuis des années, Henri Mouysset, travaillant sur les archives et sur le terrain, s'est familiarisé avec les acteurs de l'insurrection camisarde, qu'il ressuscite ici avec passion, en retraçant les débuts de cette étrange révolte. Il bâtit son récit comme un film, chaque jour constituant un chapitre, avec, çà et là, des retours sur des événements marquants qui expliquent la colère des populations cévenoles, comme l'exécutions du prédicant David Quet ou de la prophétesse Françoise Brès.
Son récit débute le lundi 24 juillet 1702, où, dans l'après-midi, sur la montagne du Bougès, au lieu-dit Los Tres Faus, la conspiration se met en place à l'instigation d'Abraham Mazel, Salomon Couderc, Esprit Séguier et Jeam Rampon, et où, la nuit venue, les attroupés attaquent, au Pont-de-Montvert, la maison de l'abbé du Chaila qu'ils mettent à mort, vengeant ainsi les souffrances de tout un peuple. L'histoire se poursuit jusqu'aux vendredi 11 et samedi 12 août, qui sont marqués par l'exécution d'Esprit Séguier, Pierre Nouvel et Moïse Bonnet. Il nous est ainsi permis de suivre, dans une langue vivante et directe, la naissance de la guerre des camisards qui, jusqu'en 1704, tiendra le pouvoir en échec et ne s'arrêtera vraiment qu'en 1710 avec la mort de Mazel.
L'auteur a complété son texte par une liste des conjurés ayant participé aux événements de juillet 1702 ; on y retrouve nombre de ceux qui vont mener la lutte et deviendront des symboles de la résistance à l'intolérance et à l'oppression.

Prix Public: 22,5 euros (147,59 F)
144 pages
Format 17 x 24 cm
Ouvrage illustré d'une soixantaine de photos, cartes et fac-similés en couleur et N&B

Instituteur en Lozère depuis 1970, Henri Mouysset s'est toujours intéressé à l'histoire. Il a participé avec les élèves de son école à la réalisation de deux films vidéo, dont l'un est consacré à Jean Cavalier, et il a publié en 1987, une revue pédagogique sur les camisards.

Histoire des troubles des Cévennes

ou de la guerre des camisards sous le règne de Louis le Grand
Antoine COURT

L'Histoire des troubles des Cévennes, publié anonymement en 1760, en trois volumes, et réédité une seule fois, en 1819, occupe une place à part dans l'historiographie de la Guerre des camisards. Depuis le Refuge suisse comme au cœur du Désert cévenol, Antoine Court n'a cessé d'y travailler, et en a fait l'œuvre de sa vie. Il a visité les lieux, recueilli la mémoire orale, accumulé des dizaines de relations, mémoires, témoignages, notamment ceux des survivants (Corteiz, Bonbonnoux, Gaubert, La Valette…) ; il a lu, la plume à la main, chacun de ses devanciers, tant protestants que catholiques, et propose la première grande histoire moderne de la Guerre des camisards. C'est une histoire critique, soucieuse d'établir la vérité ou du moins la vraisemblance au milieu des excès ou des oublis des uns et des autres. Court se montre hostile aux violences, d'où qu'elles viennent, mais ne manque pas d'incriminer l'agression initiale, celle dont la monarchie catholique s'est rendu coupable en révoquant l'édit de Nantes et en privant les protestants de la liberté de conscience. À ce jour, son livre reste à la fois un ouvrage remarquable et un cri en faveur de cette liberté de conscience.

Nous avons tenu à offrir au lecteur, outre le texte complet en graphie modernisée, une véritable édition critique, enrichie de notes dues à Patrick Cabanel et Pierre Rolland, d'une chronologie de la vie de l'auteur, d'une bibliographie, et de trois textes de présentation rédigés par les spécialistes de Court que sont Otto Selles, Pauline Duley-Haour et Patrick Cabanel. Philippe Joutard signe la préface. Cette édition est appelée à constituer pour longtemps une référence incontournable.

En couverture : Cartouche de la carte Les Montagnes des Sévennes où se retirent les fanatiques..., Paris, J.-B. Nolin, 1703, 425 x 490 mm. Coll. D. Travier.

ISBN: 2-85998-260-4
Prix Public: 40 €
652 pages
Format 23,5 x 17 cm
Poids: 1130 g.
Collection: Bibliothèque Camisarde
Diffusion PL et CED

Patrimoine Huguenot d’Ardèche: publications 2001

(Société d'Histoire du Protestantisme Vivarois)

Les visiteurs de notre site connaissent déjà l'association Patrimoine Huguenot d'Ardèche par le programme de randonnées 2001 et 2002 que nous avons mis en ligne.

Nous avons le plaisir aujourd'hui de présenter ses dernières publications, dont la qualité et la richesse de contenu intéresseront nous l'espérons nos visiteurs. On a trop souvent tendance à oublier que si le Vivarais ne fut pas au coeur de l'épopée camisarde, si la lutte pour la liberté de conscience y emprunta le plus souvent des voies non-violentes, des tentatives de soulèvement armé eurent cependant lieu, de celle de février 1704 noyée dans le sang à Franchassis, jusqu'à celle d'Abraham Mazel plus tardive. Ces publications nous le rappellent opportunément.

Pour commander ces ouvrages :

Patrimoine Huguenot d'Ardèche
Office de tourisme
Place Charles-de-Gaulle
07000 PRIVAS

Ouvrages disponibles également dans certaines librairies ardéchoises.
Pour tout contact avec l'association : 04 75 66 24 01


Six fascicules présentés sous coffret cartonné (mais pouvant être achetés séparément) composent ce guide thématique tout-à-fait réussi.

Le contenu, très pédagogiquement et agréablement présenté, décrit, pour cinq régions de l'Ardèche, des promenades et itinéraires à travers son passé -proche parfois- huguenot

Prix : 30,50€ + 5€ de port

Réveil-publications, Lyon 1998



Cette brochure de 72 pages A4 publie les documents et les textes présentés oralement lors des randonnées organisées par Patrimoine Huguenot d'Ardèche au cours de l'été 2000, avec entre autres les condamnations après l'assemblée du Creux de Veye (1701), Vors et les évènements camisards de 1709, les camisards vers Gluiras en 1704, etc

8€ + 4€ de port


Enfin une édition, intégrale de ces très importants Mémoires de Jean-Paul Ebruy, qui a probablement été camisard mais avait renoncé à toute action violente quand Mazel essaya de soulever le Vivarais en 1709. D'après l'original des Papiers Court à Genève. Présentation et surtout notes très bien documentées.

8€ + 4€ de port

Attention, publication en voie d'épuisement


Patrimoine Huguenot d'Ardèche a joué un rôle important dans la réédition en 2001 du classique de l'histoire protestante ardéchoise : "Le protestantisme en Vivarais et en Velay des origines à nos jours" de Samuel Mours par les Presses du Languedoc. En vente dans toutes les bonnes librairies !


Enfin, dernière publication de Patrimoine Huguenot d'Ardèche :
"Le peuple protestant en Vivarais entre la révocation de l'Édit de Nantes et la révolution". Les Journées du Fival, Saint Etienne de Serre, 11 mai 2000. Publication de Patrimoine Huguenot d'Ardèche. 2001.
Ce livre rend compte d'une journée organisée par Patrimoine Huguenot d'Ardèche sur le thème de la résistance du peuple protestant du Vivarais de la révocation de l'édit de Nantes à la révolution.
Il comprend, d'une part, 6 interventions fruits du travail de l'association, d'autre part, les réflexions de Philippe Joutard et de Philippe de Robert utilisant ce matériau pour essayer de comprendre cette histoire d'une population qui a su garder son identité face à un pouvoir royal qui a utilisé tant de moyens pour la faire disparaître.
Philippe Joutard s'interroge sur les formes de résistance actives et passives en Vivarais et sur la relation de cette résistance avec les actions du pouvoir tandis que Philippe de Robert met en relation le prophétisme biblique avec le prophétisme huguenot.
Les interventions portent sur
- les assemblées des inspirés notamment en 1689 (qui s'achèvent par le massacre du serre de la Palle)
- la construction de la route royale dite des dragonnades en 1691 entre Privas et Le Cheylard (pour assurer l'ordre dans ce pays qui vient d'être remué par les inspirés)
- les évènements camisards du Vivarais en 1704 et 1709 et les écrits qu'ils ont suscités.
- Les rapports entre Pierre Durand et le peuple protestant
- Les formes de résistance des protestants dans leurs actes d'état civil (dans les registres des curés, puis avec la mise en place d'un état civil clandestin par les pasteurs du Désert)
- L'assemblée de Jour du serre de Lès tenue en mai 1744
Le livre s'achève par la publication de quelques strophes de complaintes issues soit du dossier Chambon , soit du cahier Colanis que PHA souhaite éditer plus complètement prochainement.

159 pages. (10€ + 4€ de port)


Si commandes de plusieurs ouvrages groupées, port total limité à 6 €
(le port est indiqué en cas de commande à PHA)

Patrimoine Huguenot d’Ardèche: publications 2002

(Société d'Histoire du Protestantisme Vivarois)

Les visiteurs de notre site connaissent déjà l'association Patrimoine Huguenot d'Ardèche par le programme de randonnées 2001 et 2002 que nous avons mis en ligne et par ses publications de l'année 2001.

Nous avons le plaisir aujourd'hui de présenter sa dernière publication, le compte-rendu des randonnées qu'elle a organisées en Ardèche au cours de l'année 2001.

Pour commander cet ouvrage :

Patrimoine Huguenot d'Ardèche
Office de tourisme
Place Charles-de-Gaulle
07000 PRIVAS

Ouvrage disponible également dans certaines librairies ardéchoises.
Pour tout contact avec l'association :  04 75 66 24 01

Cette brochure de 72 pages A4 publie les documents et les textes présentés oralement lors des randonnées organisées par Patrimoine Huguenot d'Ardèche au cours de l'été 2001.
Deux de ces articles concernent les camisards :
- Le soulèvement camisard de 1709 et la bataille de Leyrisse
- Vagnas, le combat des camisards de Jean Cavalier

D'autres articles concernent divers haut-lieux du protestantisme ardéchois :
- Les environs de Privas
- Albon et Marcols
- Tournon
- Le Creux de Veye (assemblée de 1701)

8€ + 4€ de port

Comité de rédaction

Ci-dessous les membres du Comité de Rédaction de camisards.net:

Christel Bernat
Chargée de conférences à l'École Pratique des Hautes Études - Section des Sciences Religieuses (Paris) Chercheur associé du Laboratoire d'Études sur les Monothéismes (UMR 8584 CNRS - EPHE - Université de Paris IV).
Docteur Thèse de doctorat : Une guerre sans épithète : les troubles des Cévennes au prisme catholique. Déchirures civiles et violences de religion (vers 1685 - vers 1710) soutenue le 20.12.2008 à l'École Pratique des Hautes Études, Section des Sciences Religieuses, Paris - Sorbonne.

Richard Bousiges
Directeur d'hôpital, thèse d'histoire en cours, auteur de :
- "Un village catholique pendant la guerre des camisards, Saint-Florent 1703-1705", Librairie occitane 1995.

Patrick Cabanel
Professeur des universités à Toulouse II Le Mirail
Auteur (entre autres) de :
- "Cadets de Dieu, Vocations et migrations religieuses en Gévaudan XVIIIe-XXe siècle" (livre issu de sa thèse), CNRS Editions, 1997.
- "Histoire des Cévennes" (Que sais-je PUF 1998)
Co-auteur de :
- "Lozériens connus ou à connaître" 1992.
Co-directeur de
- "Cathares et camisards. L'œuvre de Napoléon Peyrat" Presses du Languedoc 1998
Directeur de :
- "Itinéraires protestants", 3 tomes, Presses du Languedoc 1998-2000

Jean-Paul Chabrol
Professeur à l'IUFM de Marseille
Auteur de :
- "La Cévenne au village" Edisud 1983
- "Les seigneurs de la soie", Presses du Languedoc 1994-
- "Elie Marion le vagabond de Dieu" Edisud 1999
Co-auteur de :
- "Itinéraires protestants" tome 1 Presses du Languedoc 1998

Max Chaleil
Editeur des Presses du Languedoc, ayant à son catalogue de nombreuses références camisardes, et en particulier la monumentale "Guerre des Cévennes" d'Henri Bosc
- Auteur d'un roman historique consacré au chef camisard Rolland : "Le sang des justes" (aux éditions Denoël 1985)

Pierre Coulet
Professeur honoraire des Universités (Lyon 1- Sciences)
Ancien directeur d'une unité de recherche CNRS (UMR) en Sciences de la Vie
Membre du conseil d'Administration de "Patrimoine Huguenot d'Ardèche"
Centres d'intérêt actuels :
- Mouvement de 1683 en Vivarais (projet de Toulouse)
- Insurrection camisarde en Vivarais d'Abraham Mazel en 1709 (Leyrisse)

Hugues Daussy
PRAG en histoire (histoire moderne) à l'Université Paul Valéry (Montpellier III), qui a soutenu sa thèse : Les huguenots et le roi. Le combat politique de Philippe Duplessis-Mornay (1572-1600), 2 volumes, 1232 pages, sous la direction d'Arlette Jouanna

Philippe Joutard
Professeur d'Histoire Moderne à l'Université de Provence, Directeur d'Etudes à l'EHESS (Ecole des Hautes Etudes En Sciences Sociales)
Auteur de (en s'en tenant aux ouvrages traitant en totalité ou partiellement des camisards) :
- "Journaux camisards" 10/18 UGE 1965)
- "La légende des camisards, une sensibilité au passé", livre issu de sa thèse de doctorat
- "Les camisards"
Co-auteur de :
- "Une foi enracinée, la Pervenche" (en collaboration avec Henri Manen) 1972
Directeur de :
- "Les Cévennes de la montagne à l'homme" Privat 1991
Est également l'auteur de nombreux articles et préfaces de livres consacrés aux camisards.

Greg Monahan
Professeur d'histoire moderne et contemporaine, Eastern Oregon University,
La Grande, Oregon, USA.
Conférencier, écrit actuellement un ouvrage sur les camisards

Henry Mouysset
Instituteur en Lozère, redécouvreur du site des Trois fayards et auteur de :
- "Les premiers camisards, juillet 1702" (Presses du Languedoc 2002)

Didier Picheral
Vice président de Patrimoine Huguenot d'Ardèche, économiste de formation, a abordé l'histoire des camisards à partir des recherches (amateurs) menées pour recenser les lieux de mémoire protestants en Ardèche (publiés dans Chemins Huguenots d'Ardèche).

Pierre Rolland
Géographe-cartographe
Auteur de :
- "Dictionnaire des camisards" Presses du Languedoc 1995
- "Chronique des luttes religieuses en hautes Cévennes, 1550-1740, Lamelouze et St-Martin-de-Boubaux" Presses du Languedoc 2002
Co-auteur de :
- "Itinéraires protestants" Presses du Languedoc tomes 1, 2 et 3 (1998-2000)
Pierre Rolland assure actuellement le secrétariat du site

Robert Sauzet
Historien, professeur émérite à l'Université de Tours, auteur de nombreux ouvrages dont :
- "Le notaire et son roi" (Plon 1998)
- "Les Cévennes catholiques, histoire d'une fidélité, XVIe-XXe siècle" (Perrin 2002).

Daniel Travier
Fondateur du Musée des Vallées Cévenoles à St-Jean-du-Gard
- Auteur d'ouvrages ("Le temps cévenol") et de nombreux articles sur les Cévennes,
Co-auteur de :
- "Itinéraires protestants" Presses du Languedoc tome 1
- "Les Cévennes de la montagne à l'homme" Privat 1991
- "L'image et le regard" Presses du Languedoc 1993

Jacques Verseils
Enseignant retraité
Ancien président de l'association Abraham Mazel
http://www.abrahammazel.eu

Daniel Vidal
Directeur de recherche au CNRS
Auteur de :
- "L'ablatif absolu" Anthropos 1977
- "Le malheur et son prophète". Inspirés et sectaires en Languedoc calviniste (1685-1725) Payot 1983
- "Fanatiques et insurgés du Vivarais et des Cévennes" , récits et lettres d'Esprit Fléchier, 1685-1705 (Editions Jérôme Millon).