- Ce sujet contient 5 réponses, 6 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
Eric de SCHEPPER-GRANIER, le il y a 19 années et 2 mois.
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3 mai 2006 à 1 h 11 min #5535
Lionnel Astier
InvitéExiste-t-il à votre connaissance des ouvrages (journaux, récits) qui relateraient la vie de pasteurs qui, après la révocation, sont restés sur le territoire, ayant été forcés, bien sûr, de se convertir. Je cherche à m’informer sur leurs éventuelles raisons d’être restés, sur les attitudes adoptés face à ces N.C. particuliers aussi bien de la part des autres N.C. que des catholiques, des autorités religieuses, militaires. Je présume qu’il devaient faire l’objet d’une surveillance très particulière.
3 mai 2006 à 12 h 52 min #5536ROLLAND
InvitéIl existe bien sûr des Mémoires relatant la vie de ces pasteurs (Gaubert par exemple, publié dans les Journaux camisards collection 10/18, Bonbonnoux, Court (publiés par les Presses du Languedoc), Corteiz (publié Société Mende) etc.
Ou vous faites erreur, c’est qu’évidemment ces pasteurs étaient des clandestins, et que s’ils étaient pris, la seule peine qui était prononcée contre eux était la mort.
Pierre ROLLAND
3 mai 2006 à 21 h 39 min #5537philippe
InvitéIl n’y a à ma connaissance que peu de pasteur qui soient restés en France après la Révocation en tant que pasteurs clandestins. La plus part ont émigré mais certain ont changés de religion, obtenant en échange de leur conversion titre ou charges non négligeable. On retrouve quelques noms et courts réçits dans l’ouvrage de Bost sur les prédicants des Cévennes avant 1700 et sur un livre de O. Douen dont le titre m’échappe mais qui comporte une liste de pasteurs et prédicants pour toute la France.
La règle étant que les pasteurs disposent d’une quinzaine de jours après la Révocation pour émigrer, passé se délai ils peuvent être condamné à mort s’ils sont capturés.
Le principe du sacerdoce universel qui prévaut dans le protestantisme permettra à des « laïcs », appelés prédicants de remplacer les pasteurs faisant défaut. Brousson et Vivent étant les figures emblématiques du premier Désert.
4 mai 2006 à 9 h 25 min #5538Lionnel Astier
InvitéJe constate que mon message n’est pas très clair. Je voulais parler bien sûr de pasteurs convertis. J’apprends donc qu’en échange de leur conversion, on leur offrait des charges. Je vais chercher dans ce sens. Je me demandais, en fait, si un pasteur, même converti, (donc un ex-pasteur) faisait tout de même l’objet d’une surveillance particulière de la part des autorités, et d’une sollicitation aussi de la part des N.C. lorsque les prédicants ont commencé à apparaître.
15 mai 2006 à 12 h 16 min #5539Philippe
InvitéIl existe aussi une raison familiale poussant certains pasteurs à rester en France après la Révocation, à savoir que ceux qui partent doivent laisser leurs enfants âgés de plus de 7 ans (âge de raison pour l’église) sur le territoire national, même si cette mesure n’a pas été appliquée par tout les parlements de France, elle engendre un frein notable pour les candidats à l’exil.
Par ailleur un certain nombre de pasteurs qui ont émigrés vont revenir (parfois pour une trés courte durée) au lendemain de la Révocation. Mais ce fait est surtout remarquable dans la région parisienne et en Normandie.
Certains pasteurs ou protestants convertis auront un rôle non négligeable à l’encontre de leurs anciens correligionnaires comme Pélisson (animateur des caisses de conversion) ou le Baron de St Cosme en Vaunage.
15 mai 2006 à 18 h 26 min #5540Eric de SCHEPPER-GRANIER
InvitéBonjour à vous,
Plusieurs pasteurs ont abjuré au lendemain de la révocation de
l’édit fait à Nantes en 1598.
Un petit nombre en Languedoc, mais un nombre certain dans
tout le royaume.
J’ai quelques noms de ces messieurs qu’il faut que je recherche
si cela vous intéresse de les connaître.Salutations.
E. de S-G.
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